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contraception

Il existe de nombreuses solutions quand il s’agit de contraception féminine, à l’inverse de la contraception masculine. Chaque femme fait face à plusieurs possibilités. Ce choix doit se faire en accord avec ses besoins, ses habitudes et respecter ses envies. Qu’il s’agisse d’une méthode hormonale ou non, naturelle ou bien définitive, le choix de la contraception est une étape importante et peut être réévalué selon les circonstances (grossesse, changements d’habitudes…).

Parmi les différents moyens de contraception, il existe 3 grandes catégories : les contraceptions hormonales, les contraceptions sans hormones puis les contraception dites naturelles.

Les méthodes de contraception hormonales

  • Pilule contraceptive – Largement utilisée, la pilule est une des méthodes les plus fiables (si elle est prise assidûment). Il s’agit d’un comprimé à prendre tous les jours à heure fixe. Il existe 2 types de pilules : les œstroprogestatives (combinées) et les pilules microprogestatives (un seul progestatif).
  • Implant – Petit bâton de la taille d’une allumette, l’implant est inséré sous la peau (dans le bras). Il délivre en continu des petites doses d’etonogestrel et supprime l’ovulation. Fiable à 99%, l’implant est efficace pendant 3 ans et peut être retiré à tout moment si souhaité. Il ne nécessite pas de prise journalière.
  • Stérilet (dispositif intra-utérien) hormonal – Petit dispositif en forme de “T” inséré au fond du vagin par un professionnel, il contient une hormone progestative. Il peut être gardé durant 3 à 10 ans selon les modèles. Cette méthode rencontre un franc succès et est reconnue pour sa grande efficacité.
  • Patch – Il s’agit d’un patch que l’on colle sur l’épaule, le ventre ou le bas du dos et qui contient un estrogène et un progestatif. Le contenu traverse la peau et atteint progressivement la circulation sanguine. Il protège durant 4 semaines après la pose. Une pose correctement faite est nécessaire pour une bonne efficacité.
  • Anneau vaginal – Anneau souple à insérer dans le vagin, il est efficace durant 3 semaines. Cet anneau contient un mélange d’hormones (estrogène + progestatif). Grâce à la chaleur du corps, l’anneau diffuse les hormones, qui passent ensuite dans le sang. Il est également réputé pour être efficace à 99.7% s’il est bien inséré.
  • Injections (progestatifs injectables) – Un progestatif de synthèse est injecté par piqûre et assure une protection durant les 3 mois suivants.

Chacune de ces méthodes vient avec des effets secondaires. Les plus courants sont la prise de poids, le changement d’humeur, des troubles de règles (saignements inter-menstruels), migraines, risques cardio-vasculaires…

Les méthodes de contraception sans hormones

  • Préservatif – Il existe 2 types de préservatifs : le masculin (usage externe) et le féminin (usage interne). Il a une double capacité : protéger d’une grossesse mais également des maladies sexuellement transmissibles. Son efficacité dépend de sa bonne utilisation (il peut être périmé ou il est possible qu’il se déchire).
  • Stérilet (DIU) au cuivre – Quasi identique au stérilet hormonal, ce stérilet est en plastique avec un ou des manchons en cuivre. Plus il y a de surface en cuivre, plus le stérilet est efficace : le cuivre rend les spermatozoïdes inactifs.
  • Diaphragme ou cape cervicale – Moins connues, ces 2 méthodes visent à contrer la passage des spermatozoïdes vers l’utérus. Il s’agit de dispositifs dits mécaniques. Ces deux moyens de contraception naturels se placent avant chaque rapport sexuel. Il est préférable de les utiliser avec des spermicides (substances rendant les spermatozoïdes inactifs).

Les méthodes de contraception naturelles (basées sur l’observation du corps)

Ces méthodes requièrent une longue observation et connaissance de soi et de son corps. Au début, il est souhaitable d’être suivie par une sage femme ou autre spécialiste. Il s’agit de méthodes naturelles qui n’utilisent pas de moyen médical ayant effet sur le cycle menstruel ou sur l’appareil reproductif.

  • Symptothermie – Il s’agit de l’observation des glaires cervicales et du suivi de la température basale. C’est une méthode demandant une grande régularité et beaucoup d’observation. Elle est efficace (2% d’échec) si elle est bien maîtrisée.
  • Méthode Ogino-Knaus – Cela consiste à suivre de près le cycle féminin et de stopper tous rapports sexuels durant la période fertile. Cette méthode est l’une des moins fiables car le cycle doit être très parfaitement régulier pour être efficace.

Autre méthode : la stérilisation (ligature des trompes et hystéroscopie) est une solution beaucoup plus radicale et qui est pour le coup, définitive.

Aujourd’hui, la charge liée à une éventuelle grossesse repose encore beaucoup sur la femme, elle en porte le poids seule ou presque. De nombreuses études sont en cours afin de créer une contraception fiable et efficace pour les hommes. Cette méthode permettrait d’équilibrer les responsabilités liées aux risques de grossesse.

Il est important de bien choisir sa contraception. Il vous faut en trouver une qui s’adapte à vous, qui corresponde à vos valeurs et réponde à vos besoins. Se faire accompagner par son médecin ou par un spécialiste (gynécologue) est une aide précieuse lors de ce choix.