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Le massage cardiaque avec ou sans défibrillateur semi-automatique
La position latérale de sécurité ou PLS fait partie des gestes de premiers secours à pratiquer lorsque vous êtes face à une personne inconsciente qui respire. Cette pratique permet d'attendre l'arrivée des sapeurs-pompiers. Aujourd'hui, votre médecin généraliste vous explique en quoi consiste la position latérale de sécurité et comment la pratiquer sur une victime.

À quoi sert la position latérale de sécurité ?

La position latérale de sécurité s'applique à un blessé à terre qui a un pouls. La PLS concerne aussi bien les adultes que les enfants. En revanche, elle ne s'adresse ni aux arrêts cardiaques qui nécessitent un massage ni aux détresses respiratoires puisque la victime se met d'elle-même en position assise.
La PLS évite à une personne inconsciente de s'étouffer avec sa langue ou à cause d'une accumulation de liquide dans sa gorge.

Comment mettre une victime en position latérale de sécurité ?

Avant de placer une victime en position latérale de sécurité, il est important de vérifier qu'elle respire bien normalement. Pour être certain qu'une personne respire, il existe deux manières de faire. La première consiste à constater que la poitrine se soulève et s'abaisse régulièrement. La seconde réside dans le fait d'écouter les bruits de la respiration ou de sentir le souffle en approchant votre oreille de la bouche de la victime.
Pensez à ôter les lunettes de la victime si elle en porte. Si vous le pouvez, desserrez le col ou la cravate et dégrafez la ceinture de façon à ce que la personne puisse être le plus confortable possible.
Si toutes les étapes suivantes sont réalisées avec douceur, il n'y a absolument aucun risque d'aggraver la situation du blessé en la mettant en position latérale de sécurité.

La préparation du retournement.

Dans un premier temps, il faut contrôler que les jambes de la victime soient bien allongées côte à côté et dans l'axe du corps. Ensuite, je place le bras le plus proche de moi à angle droit de son corps, c'est-à-dire que je vais devoir plier son coude tout en gardant la paume de sa main tournée vers le haut. Enfin, je dois me positionner à genoux à côté de la victime et attraper la main droite ou gauche du bras opposé (si je suis placé à sa droite, je prends sa main gauche et, inversement, si je suis placé à gauche, je prends sa main droite) de façon à ce que cette main soit mise contre son oreille.

Le retournement de la victime.

Après avoir préparé la victime à se retourner, maintenez la main accolée à son oreille puis saisissez la jambe opposée à l'arrière du genou tout en la relevant (attention : le pied doit rester posé au sol). C'est en appuyant sur le genou et en le basculant jusqu'à ce qu'il touche le sol que le patient va se tourner naturellement sur le côté.
Une fois sur le côté, je retire ma main de la sienne avec délicatesse afin d'éviter toute mobilisation de sa tête.

Premiers secours : trois gestes utiles pour sauver des vies.

Une personne vient de s'écrouler devant vous et fait un arrêt cardiaque. Vous êtes au restaurant avec un ami et celui-ci s'étouffe avec un aliment. Comment réagissez-vous face à ces situations d'urgence ? Si vous vous sentez désemparé, la réponse réside pourtant dans un adage bien connu de tous « mieux vaut prévenir que guérir ». En effet, pour avoir les bons réflexes lorsque l'on est confronté à des situations comme celles énoncées plus haut, il est recommandé de vous former aux gestes de premiers secours. C'est non seulement essentiel pour sauver une vie mais aussi pour comprendre l'accident et garder son sang-froid.
En attendant de vous rapprocher de la Croix Rouge, votre médecin généraliste vous explique comment réaliser trois gestes primordiaux pour sauver une victime d'un étouffement ou d'un arrêt cardiaque.

La manoeuvre d’Heimlich pour libérer les voies aériennes.

Asphyxie alimentaire, étouffement, obstruction des voies respiratoires... sont autant d'expressions pour désigner qu'une personne a un corps étranger qui a dévié de sa route habituelle. Au lieu de s'engager vers l’œsophage et de prendre la voie digestive, il va aller se loger dans la partie supérieure de la trachée, c'est-à-dire dans les voies respiratoires. Votre corps se trouve alors privé d'oxygène..
On distingue deux types d'obstruction : l'obstruction partielle et l'obstruction totale. .

Réagir face à une obstruction partielle.

La manœuvre d'Heimlich n'est pas nécessaire puisque la victime sera capable de vous dire qu'elle s'étouffe. Elle toussera vigoureusement et vous pourrez observer un bruit plus prononcé lors de la respiration. Face à cette première situation, il vous faudra faire en sorte que la victime soit dans une position où elle se sent bien (position assise en général) et l'encourager à tousser. Appelez les secours si la personne ne reprend pas une respiration normale. Un avis médical est toujours intéressant après un accident comme celui-ci..

Réagir face à une obstruction totale.

La victime est aussi consciente mais elle ne peut pas parler, respirer et tousser. Avant de procéder à la manœuvre de Heimlich, il est nécessaire de pencher la personne un peu en avant et de se placer derrière elle tout en la soutenant au niveau du thorax. Ensuite, donnez 5 claques avec le plat de la main entre ses deux omoplates. Pensez à vérifier entre chaque claque si tout rentre dans l'ordre. Si le problème persiste, vous devrez alterner ces 5 claques avec la manœuvre d'Heimlich. Cette manœuvre consiste à expulser le corps étranger en réalisant des compressions abdominales. Pour ce faire, placez-vous derrière la personne. Son dos doit être appuyé contre votre poitrine. Posez un poing fermé au creux de son estomac et votre autre main au-dessus de la première. Enfoncez brusquement vers vous et vers le haut. Recommencez cette manœuvre cinq fois au maximum.
La manœuvre d'Heimlich peut se pratiquer sur un adulte ou sur un enfant de plus de deux ans. Pour les enfants de moins de deux ans, il est conseillé de pratiquer la manœuvre de Mofenson.

La réanimation cardio-pulmonaire.

La réanimation cardio-pulmonaire, aussi appelée réanimation cardio-respiratoire, consiste en un ensemble de manœuvres vouées à garantir une oxygénation des organes vitaux. Elle permet d'accroître les chances de survies d'un patient et de lui éviter des lésions cérébrales irrécupérables avant l'arrivée des secours.
On utilise la réanimation cardio-pulmonaire lorsqu'une personne est inconsciente et ne respire plus. Elle associe deux étapes d'intervention : le massage cardiaque et le bouche-à-bouche.

Le massage cardiaque.

Aussi désigné sous le terme de compressions thoraciques, le massage cardiaque nécessite de positionner la victime sur un sol dur. Placez votre première main au niveau du sternum (l'endroit où les côtes se rejoignent, à peu près au milieu de la poitrine) et placez la seconde sur la première. Bras tendus à la verticale, commencez à comprimer le sternum en l'enfonçant de 5 centimètres. Après chacune de vos compressions, le thorax doit pouvoir reprendre sa position initiale pour que le sang puisse revenir jusqu'au cœur. Il est d'usage de pratiquer 30 compressions thoraciques à un rythme de 100 par minute (maximum 120). Si la victime ne réagit pas, il sera indispensable de procéder au bouche-à-bouche.

Le bouche-à-bouche ou ventilation artificielle.

Pour pratiquer un bon bouche-à-bouche, il faut tout d'abord faire basculer la tête vers l'arrière et soulever le menton tout en ouvrant la bouche. Placez ensuite votre autre main sur son front et pincez son nez avec délicatesse. Prenez une inspiration, apposez votre bouche sur celle de la victime et insufflez lentement pendant une seconde. Vérifiez en même temps que la poitrine se soulève bien puis redressez-vous et contrôlez que la poitrine s'abaisse lors de l'expiration. Répétez une seconde fois la manœuvre puis reprenez les compressions thoraciques (massage cardiaque).

L'utilisation d’un défibrillateur semi-automatique.

Initialement destiné aux secouristes et aux personnels soignants, le défibrillateur est un appareil qui analyse l'activité du cœur et permet de délivrer une décharge électrique lorsqu'il est en fibrillation (il ne peut plus endosser sa fonction de pompe sanguine).
Le défibrillateur semi-automatique ne demande pas de formation particulière pour pouvoir l'utiliser. Tout comme le défibrillateur automatique (DAE), on le retrouve souvent dans des lieux publics accessibles à tous. Toutefois, contrairement à ce dernier, pour pouvoir lancer la décharge électrique, il exige votre intervention puisqu'il faut appuyer sur un bouton.
En pratique, il est important de prendre connaissance des instructions inscrites sur l'appareil. Ensuite, il faut dénuder la poitrine de la victime et installer les électrodes selon les recommandations indiquées sur les électrodes elles-mêmes ou sur l'appareil. Le défibrillateur semi-automatique va alors examiner le rythme cardiaque et vous signaler s'il est nécessaire envoyer une décharge électrique. Durant ces deux étapes, il est primordial de s'assurer que toutes personnes autour de la victime s'écartent. Tout au long de la procédure, continuez de suivre les instructions jusqu'à ce que la victime retrouve une respiration normale. Dans ce dernier cas, n'éteignez pas le défibrillateur semi-automatique et laissez les électrodes sur la victime. En cas de doute, les secours pourront vous guider par téléphone en attendant leur arrivée. .
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