L’augmentation de la taille de la prostate peut être le signe d’une hypertrophie bénigne. Le besoin fréquent d’uriner se fait ressentir car la prostate volumineuse va comprimer l’urètre en faisant pression sur la vessie. Il est possible de ressentir certains maux tels qu’un débit faible ou des douleurs.
En vieillissant, la quasi-totalité des hommes sont sujets à l’hypertrophie bénigne de la prostate. Presque un homme sur deux en est atteint à 60 ans et 90% chez ceux de plus de 80 ans.
C’est une infection qui n’est pas d’origine cancéreuse. Elle n’augmente pas le risque de cancer de la prostate mais n’empêche pas non plus son développement.
Ces causes ne sont pas clairement identifiées. Il est possible qu’il existe une prédisposition héréditaire car certaines familles peuvent-être plus affectées que d’autres. Cependant, d’autres facteurs entrent en jeu. Citons la testostérone ainsi que les œstrogènes, hormones sexuelles féminines présentent en petite quantité chez l’homme. Actuellement, l’on ignore toujours les mécanismes exacts par lesquels ils agissent. La prostate peut probablement avec l’âge devenir plus sensible à ces hormones.
Si vous pensez faire l’objet de l’un de ces symptômes, ne tardez pas et consultez votre médecin généraliste pour plus de précisions lors d’un rendez-vous.
Avant toute chose, renseignez-vous auprès de votre médecin généraliste quant à l’utilisation des médicaments suivants. En effet, il existe des médicaments pouvant traiter l’hypertrophie bénigne de la prostate.
Ces derniers contribuent au relâchement des fibres musculaires lisses de la prostate ainsi qu’au col de la vessie. La vessie peut alors se régénérer de meilleure façon réduisant les envies fréquentes d’uriner.
En général, les bénéfices se font ressentir après une ou deux journées de traitement. Sachez qu’à la base certains médicaments de la famille des alphabloquants ont été utilisés pour traiter l’hypertension.
Certains de ces médicaments peuvent aussi causer des étourdissements, fatigue ou baisse de pression.
C’est une hormone qui convertit la testostérone en métabolite actif. Une efficacité maximale pour ce traitement s’observe entre 3 et 6 mois après le début de la médication.
On peut observer une diminution du volume de la prostate entre 25% et 30%. Ces médicaments peuvent engendrer des troubles érectiles pour environ 4% des hommes les prenant. Ces derniers sont de plus en plus utilisés en conjonction avec les alphabloquants.