Sevrage tabagique : la bonne résolution pour 2018

Sevrage tabagique : la bonne résolution pour 2018

Comme chaque année, avec l'arrivée du nouvel an, de bonnes résolutions comme l'arrêt du tabac sont prises par de nombreux fumeurs. Arrêter de fumer est un acte courageux qu'il faut toutefois arriver à tenir sur le long terme car, comme on le sait tous, la cigarette a son lot d'effets néfastes sur la santé et le physique.
Une consommation de tabac a inévitablement des répercussions sur l'organisme puisqu'elle lui apporte une dose constante de nicotine, un composé chimique engendrant la dépendance (le nombre de récepteurs nicotiniques augmente au niveau du cerveau).
Pour commencer cette année sans cigarettes et s'y tenir, découvrez les symptômes du sevrage tabagique afin de vous y préparer et les différents moyens disponibles pour combattre le manque.

Sevrage tabagique : les symptômes du manque

En cas de sevrage, l'organisme traduit l'absence de nicotine par de nombreux symptômes comme :

• de l'irritabilité, de la colère ou de la nervosité,
• une déprime passagère,
• de l'insomnie, de la fatigue ou encore un manque d'énergie,
• une prise de poids
• une faiblesse des voies respiratoires (maux de gorge, écoulements nasaux, toux...)

Cette liste est non exhaustive et chaque patient peut faire face à des manifestations différentes. Pour vous faire accompagner dans votre démarche, contactez votre médecin généraliste et prenez rendez-vous à sa consultation. Il saura vous conseiller et, le cas échéant, vous aider à contacter un tabacologue.

Arrêter de fumer : les moyens à votre disposition

Décider de stopper la cigarette nécessite une très forte volonté de la part du fumeur. La planification de l'arrêt est importante pour que le résultat final soit concluant. C'est l'un des premiers moyens inhérents au patient puisqu'une grande motivation est indispensable comme point de départ. Pour connaître son état de dépendance, il est possible d'effectuer le test de Fagerström (il s'agit d'une évaluation dont le résultat permettra au médecin ou au tabacologue d'adapter la prise en charge).
Les dosages et les formes de substituts doivent s'accorder avec le type de dépendance (de faible à forte). Il est également primordial d'accompagner votre sevrage d'une hygiène de vie saine (activité sportive régulière) et d'une alimentation variée.
Selon votre préférence et votre addiction à la nicotine, il pourra vous être conseillé :

• les patchs transdermiques. Ce sont des dispositifs à placer sur la peau qui diffusent lentement la nicotine tout au long de la journée.
• les formes orales (gommes à mâcher, pastilles à sucer, comprimés sublinguaux). A croquer, à sucer ou à garder sous la langue, ces substituts sont des solutions à ne pas mélanger avec une consommation de caféine (le café bloquant l'absorption de nicotine) et apportent un effet immédiat. Pour allier sevrage tabagique et plaisir, il existe divers goûts fruités ou mentholés.
• les inhalateurs. Ils peuvent s'employer à tout moment de la journée selon le besoin et sont surtout recommandé pour les patients dont l'addiction est faible ou modérée.

Le sevrage tabagique peut être soumis à la prise de substituts nicotiniques délivrés sur ordonnance si le fumeur est très dépendant.
Pour éviter les rechutes, pensez à vous faire aider régulièrement par votre médecin traitant.